Ici, vous
trouverez un petit patchwork d'objets diverses qui
ont fait fureur dans les années 80.
Les verres à moutarde
Ha les verres à moutarde,
c'était toujours un casse tête au moment
des courses. Fallait faire un choix entre celui
avec goldorak ou celui avec Actarus.
Et oui à cette époque, on était
tout content d'avoir un verre avec une image d'un
de ces héros. On se dépéchait
pour finir le pot ("mais si maman c'est bon
les haricots verts avec de la moutarde, bluuuuuuurg") et
la chose la pire possible: découvrir que
Tatie germaine nous offrait du sirop dans un verre
avec une super image de Captain Flam et que
même pas elle se rendait compte que c'etait trop
génial. Et je parle même pas de quand
malencontreusement vos parents cassaient un de ces
précieux verres.
Amora nous
sortait ainsi régulièrement une nouvelle
série basée sur le dessin animé
du moment et fallait se livrer à une vraie
chasse au trèsor pour avoir tous les verres
possibles.
Pour voir plusieurs
de ces verres: allez sur ce
site.
Kazou
Le kazou est un instrument de
musique cultissime dans les années 80. Le
but n'était pas de souffler dedans comme
pour une flûte mais bel et bien de chanter
sans prononcer les mots, la membrane du kazou vibrant avec le son de notre voix. Comme le disait la pub, le Kazou était
"un instrument qui rend le son de la
voix amusant".
Deux événements
allaient aider à populariser le Kazou: d'une
part, Pif Gadget a offert un exemplaire de cet instrument
dans l'un de ses magasins (et à l'époque
pif tiré à des 100 de milliers d'exemplaires)
et d'autre part, Annie Cordy qui était très
célébre, en a fait une chanson:
 Si vous jouez du kazou Venez jouer avec nous On fera les quat'cent
coups Troulala itou Avec nos petits kazous
Scoubidou
Et dire que l'on doit les scoubidous
à Sacha distel. Petit flaskback:
à l'époque, il est habituel
pour les chanteurs français de reprendre
des chansons anglaises. Sacha distel traduit
donc une oeuvre de Peggy Lee mais alors que
dans la chanson originale, la fille vendait des
"Apple, peach and sherry", il décide
de dire qu'elle vend "des pommes, des poires
et des scoubidou" (qui est une onomatopée courante
des chanteurs de jazz américains). Des fans
du chanteur lui offrirent un jour un objet fait de fils électriques, qu'ils décidèrent
d'appeler Scoubidou en hommage à la
chanson. Et le phénoméne était
né.
C'est la firme
française folioplast qui produit, depuis
les années 50, ces fils de scoubidou. Ils
en existaient de toutes les couleurs: rouge, bleu, vert, blanc, noir, gris, jaune, orange, rose...

Si à l'époque, on pouvait
en acheter dans toutes les boulangeries, désormais
il faut se tourner vers les magasins spécialisés
pour en trouver. Le but était de faire des
objets avec ces fils afin notamment d'en faire
des portes clefs. Personnelement j'ai jamais réussi,
par contre, cédric mon ex réussissait
à en faire de très beaux, j'en ai
d'ailleurs un sur mes clefs (c'est un hélico
bien zoli) 
Un
petit site pour apprendre à en faire http://cthaler.free.fr
Le Rubik Cube
Si
il y a bien un objet emblématique des années
80, c'est bien le rubik cube. Selon une enquête réalisée
par la société Oddzon, 85% de
la population est capable de reconnaitre l'objet.
C'est un étudiant de budapest, Erno Rubik
qui créa ce casse tête en 1974. Moins
de six ans après, le monde entier ne vivait
que pour le rubik cube. Les gens passaient tout
leur temps afin de remettre chacun des 27 cubes
à sa place et obtenir les six faces de couleurs.
Et quand on sait qu'il y a exactement 43,252,003,274,489,856,000
combinaisons différentes (il faudrait 1400 millions de millions d'année
pour toutes les faire), on n'ose imaginer les crises
de nerfs des millions d'aficionados.
Pour les aider, plusieurs livres sont sortis
pour donner certains trucs, et la chaine ABC a programmé
12 émissions consacrées au cube entre
septmebre 1983 et 1984. Et juste pour vous mettre
les boules, scahez que le record actuel est de 16'25''
(le record de france est de 28'6").
Bien que le phénoméne
se soit estompé, on estime que plus de 300
000 rubik' se sont écoulés rien
qu'aux USA en 1996. Plusieurs variantes existent
(niveau couleurs mais aussi taille: il existait
aussi des mini rubik' très
peu maniables) mais toutes présentent le
même défaut: les étiquettes
de couleur ont tendance à se décoller..
mais bon c'est aussi un moyen de tricher
: et hop que je te décolle toutes les étiquettes
et que je te les recolle comme il faut: a y est
je l'ai fini mon rubik cube, trop facile.
Le
site officiel où vous pourrez y jouer
Les annnées 80 ont
été marquées par Musclor,
dont le nom est devenu un mot du language courant.
Désireuse de garder un contact avec ses clients
et parallélement d'avoir un listing des potentiels
acheteurs pour leur envoyer des pubs des tout derniers
jouets, la société Mattel a
eu l'idée géniale de lancer deux clubs:
Le club Barbie pour les filles et le club
des maîtres de l'Univers pour les garçon.
L'abonnement
annuel de 30 francs offrait droit à trois
cadeux de bienvenue:un transfert pour les t shirt,
un badge et un poignet tenis à l'éfigie
du héros. Ensuite, plusieurs fois par an,
Mattel envoyait une lettre contant les toutes
dernières aventures des maîtres de
l'univers ainsi que des idée pour jouer avec
ses personnages. Enfin dernier privilége
du club, pour l'anniversaire, celui- ci envoyait
aux abonnés un cadeau pour leur anniversaire
(porte clef..)

Difficile de résister à
l'appel de musclor quand sur les pubs du
club qui se trouvait dans chaque boite de jouet
et dans chaque bd , on pouvait lire: "Musclor
t'invite à en faire partie pour combattre
skeletor et les génies du mal qui veulent
s'emparer de la planété eternia".
C'était donc un devoir que de s'abonner à
ce club pour combattre les forces du mal 
Pour en savoir
plus, vas sur ce
site
Téléjunior
Bien avant le Dorothée
magazine, une revue s'était intéressée
aux séries qui visaient les enfants. Télé
junior proposait de vivre en bd des aventures
de nos stars du petit écran. Se cotoyaient
des comics issus du catalogue Marvel (Spiderman
et parfois captain america, namor.,), des bd tirées
de séries (l'homme qui vallait trois milliards,
les têtes brulées...), ainsi que des
créations spéciales sur les dessins
animés du moment (Goldorak, Albator..) que
l'on pouvait retrouver après en album. Tout
était résumé par la pub:
TéléJunior, le magazine des super
héros de la télévision en bandes
dessinées.
Publié
par les éditions Junior d'aujourd'hui,
Télé Junior a été lancé
en septembre 1977 (quelques jours après ma
naissance :p). D'abord mensuel, il devient quelques
temps bimestriel, puis redevient mensue là
partir de juillet 1979, il devient hebdo le 14 octobre 1980.
 Pour
seulement 5 francs, on avait droit à près
de 50 pages de Bd mais aussi quelques infos amusantes,
des articles sur les stars de la télé,
du sport ou sur des dessins animés, sans
oublier des fiches sur toutes les séries
et acteurs célébres que l'on pouvait
ranger dans une petite boite. Si la qualité
des Bd était, d'une façon générale,
correcte, il faut bien reconnaitre que celles fabriquées
spécialement pour le magazine (et surement
dessinées par des français) étaient
vraiment laides: les couleurs étaient baveuses,
les dessins vraiment limités...
Arthur et Zoe
Cette
bande dessinée est devenue culte grace à
sa publication en dernière page du magazine
Télé poche qui proposait souvent
quelques pages de BD (spiderman, Zaza la chienne
de Drucker). Chaque semaine, nous avions droit à
une page de gag car Zoe est une petite fille
espiégle qui ne cesse de faire des bétises,
aidée par son meilleur ami, Arthur.
Arthur et Zoe est une traduction
d'un comics américain créé
par Ernest Paul Bushmiller. A l'origine Zoe (Nancy
en anglais) est apparue comme personnage secondaire
de la 1ère création de cet artiste:
elle y était la nièce de l'héroine
Fritzi Ritz.
Devant la popularité du
personnage, Bushmiller décida d'en faire
le personnage principal d'un autre comics: Nancy.
Chose étrange en france, le nom de son ami
qui pourtant n'apparait pas toujours est acollé
à celui de la vraie héroine (est ce
que la france était trop sexiste pour accepter
une bd ayant pour star juste une fille?)
Puce sauteuse
Ca
a l'air moche comme ça, mais c'est vraiment
cultissime pour les plus de 20 ans. En gros il suffisait
de retourner la puce qui était faite en plastique,
de la poser quelque part et cloooooop, la puce était
projetée en l'air lorsqu'elle se remettait
à l'endroit. il en existait de toutes les
couleurs et de différentes tailles.Le succés
fût tel que rapidement les librairies furent
en rupture de stock.
Rapidement des
jeux se sont crées: c'était à
celui qui la rattrapait avant qu'elle retombe, ou
celui qui l'envoyait le plus haut (ça dépendait
pas mal de la surface sur laquelle on la mettait)
et le comble: pour tester son courage, mettre sa
main juste au dessus pour se la prendre en
plein dans la paume (même pas mal
).
Comme tout ce qui concernaient
les gosses à l'époque, on a pas
échappé au scandale (c'est dingue
d'ailleurs à quel point les adultes nous
faisaient chier): rapidement on a accusé
la puce sauteuse d'être responsable d'accident.
des gosses s'étaient pris la puce en pleine
gueule, on a même affirmé qu'un enfant
en avait perdu un oeil. Certains proviseurs interdirent
même l'objet dans les cours de récré
et gare au contrevenant qui se voyait confisquer
sa puce.
Pour être tout
à fait honnéte, si les petites puces
étaient sans danger, la méga puce
de 5 centimètres de diamétre présentait
vraiment un danger. C'était vachement difficile
de la retourner sans se péter un doigt et
parfois on la relachait vite fait croyant l'avoir
retournée comme il faut et celle-ci rebondissait
à peine poser par terre à cause du
mauvais retournement et se prendre cette grosse
puce même sur une partie non sensible c'était
un bleu assuré
Les jouets sauteurs
J'ai
failli oublier de parler des jouets sauteurs. Pourtant
c'était ultra populaire au début des
années 80.Pour ceux qui connaitraient pas,
c'était des personnages (enfin au début
c'était que des trucs simples comme des têtes
comme ci contre) reliés par un ressort à
un support. il suffisait de mouiller la partie en
caoutchou mou de la base de la partie supérieure,
de venir la coller au socle et donc de comprimer
le ressort. Le caoutchou une fois mouillé
se coller un peu au socle et il suffisait d'attendre
que l'adhésion entre les deux parties ne
soit plus suffisante par rapport à la force
du ressort pour voir l'objet sauter dans les airs.
Un jeu est même sortie
avec des sortes de puces de toutes les couleurs
mais je m'en rappelle plus trop. Par contre, pour
vous montrer à quel point les jouets c'est
du sérieux, allez mater ce
site, c'est complétement dingue sur une
20 de pages, un scientifiques vous explique le
fonctionnement avec des dizaines d'équations
et tout.
 Passez
votre souris sur l'image pour voir l'objet sauter.
La page n'est pas encore finie bientot
, je vous parlerai de: la cagoule, la colle cléopatre,
les yoyos,...
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